Production agricole – Phytosanitaires – Engrais – Pâturage
COMMENT RÉDUIRE SON IMPACT SUR LES EAUX, L’AIR, LES SOLS PAR SES CHOIX ALIMENTAIRES ?
En optant pour des produits issus de modes de production proches de la nature et non intensifs, nous préservons la qualité des eaux, de l’air et des sols.
En soutenant des agricultures proches de la nature, comme l’agriculture suisse en production intégrée ou biologique, qui réduisent les intrants de synthèse et biologiques susceptibles de s’accumuler et de perturber l’environnement naturel, nous préservons la qualité des eaux ou la fertilité des sols qui nous nourrissent. En favorisant des pratiques culturales limitant les pertes d’azote (engrais, lisier, fumier), nous préservons la qualité de l’air.
En optant pour une viande ou des produits laitiers d’élevage en plein air, à la condition que l’élevage soit non intensif avec des effectifs dont les rejets peuvent être absorbés par les cycles naturels, nous assurons la qualité des sols et des eaux. Les émissions d’ammoniac dues à l’élevage sont 30% plus élevées dans un système à stabulation que sur herbages-pâturage. En diminuant notre consommation de viande et de produits laitiers, nous permettons des pâturages extensifs.
Je prends conscience de l'impact environnemental lié à mon alimentation
Je choisis des produits de culture biologique, intégrée, suisse
Je mange davantage de légumes et de légumineuses riches en protéines
Je redécouvre les espèces et variétés de céréales rares, anciennes et résistantes : épeautre, seigle, avoine
Je réduis ma consommation de viande (en quantité et/ou en nombre de menu carné par semaine)
Je privilégie la viande et les produits laitiers de pâturage ou élevés avec du fourrage local
J'achète des produits de saison et locaux et je renonce aux produits transportés par avion
J'achète et je cuisine les quantités dont j'ai besoin
Je consomme mes aliments avant qu'ils ne soient périmés
Je choisis des restaurants qui privilégient des produits à faible impact environnemental (culture responsable, saison, local)
Je bois l'eau du robinet
350
formules homologuées en suisse comme phytosanitaires (y compris biologiques). 150 ont été retirées ces dernières années.
10mg/l
L’élevage à l’herbe contribue à la production d’une eau de qualité. Les teneurs en nitrates sont inférieures à 10 mg/l dans les régions d’élevage extensif plutôt que intensif (en France)
-5%
d’excédents de fertilisants agricoles pour l’azote et – 56% pour le phosphore en Suisse depuis 1990.
25
fois plus de perte d’azote par unité de protéine alimentaire de bœuf comparé aux pertes d’azote par unité de protéine alimentaire des céréales (moyenne mondiale).
1,71
de densité du cheptel suisse par hectare de surface agricole utile en unité de gros bétail UGB/ha.
En Italie 0,77 Unités de gros bétail UGB/ha, Autriche 0,87, France 0,81, Suisse 1,71 , Allemagne 1,07.
+30%
d’émissions d’ammoniac dans un élevage de bétail à stabulation (étable) que sur herbage-pâturage.
-50%
teneur en nitrate des eaux drainées dans un système de rotation de 3 ans de prairie intensive fauchée et cultures de 3 ans (mais-blé-orge) par rapport à un système de seule culture.
38
combinaisons de cultures associées légumineuses – céréales possibles pour fixer naturellement et sans émission de gaz à effet de serre l’azote atmosphérique dans le sol et réduire l’usage des engrais chimiques.
3’000x
fois plus de teneur en souffre dans les carburants maritimes que dans les carburants des camions ou des voitures.
50%
des surfaces céréalières en Suisse répondent aux exigences Extenso, culture extensive sans aucun régulateur de croissance, ni fongicide, ni stimulateur chimique de synthèse des défenses naturelles, ni insecticide. Les herbicides sont autorisés.